L’exposition Femme noire, femme africaine de l’artiste peintre Soro Pehouet Patric a pris fin le dimanche 1er juin 2008 à la salle Chandelier de l’hôtel Ivoire. Aux environs de 17 heures, les cimaises sont vides des 40 tableaux. Tout a été vendu, fait savoir le commissaire de l’expo, Shekna Salif. De toutes les récentes expositions, la première exposition individuelle de Soro Pehouet est un succès commercial. L’artiste est donc parvenu à légitimer son talent. Le jeudi 29 mai 2008, lors du vernissage d’exposition de peinture, le Premier ministre Guillaume est tombé, tout comme les nombreux visiteurs, sous le charme de la peinture du jeune artiste tenant une canne sous forme de pagaie signée Pehouet lui-même vêtu d’une tunique blanche. Pour le PM, Soro Pehouet reste une valeur sûre. Découvrant l’artiste, Guillaume Soro a soutenu le message qu’il transmet. Le thème évoqué par son exposition est ?’Femme noire, femme africaine”. Il parle ici du fléau de la dépigmentation qu’adorent de plus en plus les femmes africaines. A travers sa peinture, il attire notre attention sur cet état de fait qui est un danger public pour nos sociétés africaines, a-t-il décrit. Depuis le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, une personnalité aussi importante de la République n’avait pris part à un vernissage d’exposition de peinture. C’est Simplice Zinsou, PCA de AERIA, collectionneur d’ouvres d’arts, dénicheur de talents, qui découvre, lors des présélections de la 3ème édition du Grand Prix Guy Nairay, le talent de l’artiste. A cette occasion, Zinsou achète ses deux premières toiles puis celle qui permettra à Soro Pehouet de remporter le Grand Prix Guy Nairay de la 3ème édition des Guyzagn . Présent au vernissage d’exposition de peinture, il a rajouté et étoffé sa collection. Cependant, le ministre Hamed Bakayoko reste le plus grand collectionneur de Soro Pehouet Patric. Après vient la primature. Très impressionné par le talent de l’artiste peintre, le Premier ministre, dans un aparté avec Soro Pehouet, a passé une commande de dix tableaux. Avant l’expo, Cheikna Salif, le commissaire de l’exposition a pu suivre l’artiste jusqu’à l’exécution des toiles depuis l’atelier de Pehouet.