‘’On ne reconstruit pas durablement un pays en faisant l’économie de la reconstruction de l’âme de ce peuple’’ Maurice Bandama. Cela dit toute nation sérieuse prône sa politique de développement durable en s’enracinant dans les consciences au moyen des productions culturelles contemporaines. Cependant celles-ci se doivent d’être sérieuses, majeurs et aboutirent tant intellectuellement que spirituellement.
Force est de constater que notre société ivoirienne, semble entreprendre un retour à nos valeur d’antan. Concomitamment, bon nombre d’actions sont déjà en cours d’exécution. C’est aussi dans cet élan de reconstruction nationale, que Pehouet entreprend une thérapie picturale pour la nation ivoirienne. Celle-ci se veut être une éducation au civisme, à la morale, à l’acceptation de soi et autrui, en tant que partie que partie intégrante du Nous.
Les œuvres de PEHOUET reposent donc sur un jeu d’équilibre. Recherche de l’équilibre. Reconstitution de l’équilibre de vie pour répondre à une fonctionnalité propre à l’Art africain.
Cela dit, cette collection des œuvres de Pehouet, ainsi que la vie en Côte d’Ivoire, sont inhérents parce qu’appartenant à l’ « âme d’un peuple ». Elle s’inscrit dans la renaissance du sentiment national et la mouvance de l’existentialiste en peinture.
En Pehouet, la peinture devient un support didactique qui a pour tout premier but, d’édifier, d’enseigner ; exposer soit des conceptions philosophiques, soit des préceptes techniques ou encore des règles plastiques de sorte à guérir des maux de la société dans laquelle nous vivons. Afin que la Peinture soit une thérapie.
Cette deuxième exposition des œuvres de Pehouet, ne contient plus que des œuvres appartenant au patrimoine national ivoirien.
Compris comme tel, il serait même souhaitable d’en faire une lecture publique chaque 7 Août, afin de pérenniser la culture de la paix et aussi de renforcer l’exécution du processus Dialogue – Vérité – Réconciliation en cours.